La plus grande banque et quasi-bourse de l’écosystème, Coinbase, a commandé une enquête sur les attitudes de l’enseignement supérieur (étudiants et enseignants) à l’égard de crypto et de blockchain.
Banque de crypto et de change américaine Coinbase a intérêt à prendre des températures en ce qui concerne la crypto-monnaie, en particulier dans un marché baissier étendu. Dans cet esprit, la banque s’est associée à Qriously pour prendre le pouls des 50 meilleures universités au monde, comme le montre le classement de US News & World Report. Ils ont également interrogé les étudiants sur leur intérêt pour des sujets tels que le crypto et la blockchain.
Selon l’étude, près de la moitié (42%) des meilleures universités du monde offrent au moins un cours sur le sujet de la blockchain ou du crypto. Et, comme l’explique Coinbase, « les étudiants de différentes disciplines s’intéressent aux cours de crypto et de blockchain – et les universités ajoutent des cours dans divers départements ».
Le président du département des finances de Stern School of Business de l’Université de New York a déclaré : « Un processus en bonne voie aboutira à la migration de la plupart des données financières vers des organisations basées sur la blockchain. Les étudiants bénéficieront grandement de l’étude de ce domaine. » Il estime que l’intérêt croissant des étudiants a été poussé non seulement par l’intérêt pour une nouvelle technologie, mais aussi parce que de plus en plus d’entreprises recherchent des compétences associées.
Une autre constatation concernait l’intérêt des étudiants peu connus pour leur sens aigu de la technologie, à savoir les sciences humaines ou les sciences sociales. Dawn Song, professeur d’informatique à l’Université de Californie à Berkeley, a souligné : « Blockchain combine la théorie et la pratique et peut mener à des progrès fondamentaux dans de nombreux domaines de recherche. Cela peut avoir des répercussions profondes et à grande échelle sur la société dans de nombreux secteurs différents. Les techniques utilisées dans blockchain ne sont pas nécessairement nouvelles, « mais plutôt des domaines » où la recherche et même l’éducation existent depuis très longtemps. »